Les Pédauques qui portaient ce signe étaient traditionnellement porteurs d'une lèpre miraculeuse et d'une patte d'oie qui les empêchaient de succomber aux tentations du siècle ou aux assuiduités incongrues.
Ils guérissaient alors et cachaient leur guérison pour devenir les gardiens d'une foi et d'un savoir qu'ils professaient et transmettaient.
Dans la Mythologie, elles sont souvent femmes (la Reine Pédauque en Toulousain, Berthe au Grand pied dont la fille était lépreuse afin de pouvoir se consacrer à Dieu et ne pouvoir être mariée, la Reine de Saba, la déesse germanique Berchta, la déesse celtique Brig(i)t). Car elles sont ainsi la fertilité spirituelle, qui leur permet « d'enfanter le futur ». Elles sont liées à l'Eau de la Vie, et à la Source de la Connaissance.
Les oies sont comme celles du Capitole, les gardiennes, celles qui veillent sur le trésor.
La symbolique de la transmission au delà des circonstances du siècle afin d'enfanter le futur, m'a bien plu.
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